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Frédéric Maupomé et Dawid nous parlent de leur série à succès : Supers

Frédéric Maupomé et Dawid, les papas des Supers, reviennent avec le premier tome du cycle 2, (R)évolutions, le 29 octobre 2021. Le cycle 2 marque une rupture avec le cycle précédent : cinq années se sont écoulées, les Supers ont grandi et tentent de se construire en tant qu’individus dans une société presque dystopique. Nous avons rencontré les deux super auteurs pour en apprendre plus.

Comment vous êtres vous rencontrés et comment votre collaboration a-t-elle débuté ?

Dawid : On travaillait déjà chacun à La Gouttière sur une série : Frédéric travaillait sur Anuki avec Stéphane Sénégas et moi j’avais sorti mon premier livre avec Delphine Cuveele, Passe-passe. C’est à cette occasion qu’on a découvert nos travaux respectifs. Assez rapidement Frédéric m’a parlé du scénario de Supers. Avant qu’on se rencontre ?

Frédéric Maupomé : Je t’avais téléphoné et je t’avais dit : « j’ai un truc mais je ne sais pas si ça te tente ». Tout le monde me disait que Dawid était overbooké. Quand je lui ai téléphoné, il m’a dit « noooon, ça va ». Je lui ai envoyé le projet. On a commencé à bosser ensemble à distance, parce qu’il était à Tours à l’époque. Dawid a eu l’occasion de descendre à Bordeaux. Je suis à Toulouse donc je me suis déplacé et on s’est vus en vrai. Mais on travaillait déjà par Skype et on avait déjà des planches et du story-board. Mais c’est sans garanti ! C’était y a longtemps donc on s’en rappelle plus maintenant. C’était il y a 7, 8 ans…

D : C’est une amitié indéfectible !

FM : J’ai rencontré le travail de Dawid avant de le rencontrer et c’est parce que j’ai trouvé que Passe-passe est un livre formidable que je me suis dit qu’il avait peut-être envie de raconter des histoires avec des supers héros.


D : Quand Frédéric m’a montré le scénario du tome 1 c’était vraiment le genre de chose que j’avais envie de faire. Une histoire qu’on aurait le temps de raconter puisqu’elle était déjà prévue sur plusieurs tomes. C’est aussi le genre de chose que j’aimais enfant, comme les aventures de Spirou

Le scénario était donc déjà écrit pour plusieurs tomes. Comment a-t-il évolué depuis cette première version jusqu’au début de ce cycle 2 ?


FM : Au départ, quand j’ai envoyé le projet à Dawid, le premier tome était dialogué et il y avait l’arc des destins des personnages, arc qui a quand même un peu évolué, mais grosso modo la fin était calée. Mais dès le cycle 1 ça a pas mal évolué : on a rajouté un tome au milieu, il n’y en avait que quatre de prévus au départ. Et ça a évolué notamment à cause du dessin de Dawid. Même si j’écris les dialogues de tout le tome, ça change tout le temps. Parfois il y a des scènes où on se dit que les dialogues ne sont pas nécessaires. Il y aussi des scènes que j’avais écrites comme étant muettes et on se dit qu’il faut qu’il y ait du texte. Je me souviens d’une scène dans le commissariat : dans la mise en scène, Dawid avait mis en place deux flics et c’était dommage de ne pas les faire parler.

On modifie des choses en travaillant à deux. Mais le pire ça a été de rajouter un tome entier. Parce que le commissaire Lessec n’avait pas l’importance qu’il a pris après. Et cette importance il l’a prise parce que le dessin de Dawid était très touchant. Il y avait beaucoup d’humanité dans ce personnage et ça a justifié un développement qui n’était pas prévu mais qui allait dans le sens de l’histoire.

D : Pour le cycle 2, il y a eu la même chose avec un personnage féminin qui t’a fait penser la suite autrement…

FM : Il est pénible ! Parce que parfois il y a des expressions des personnages, des moments… C’est ça qu’il dessine Dawid ! Ce qui est inspirant ce n’est pas tant un personnage en pied, ou un turn around, mais ce sont ces espèces de moments d’humanité. Ils sont pénibles parce qu’il faut changer l’histoire. Il y a des choses que Dawid fait émerger des personnages.

D : Il écrit un personnage en se disant « il n’est pas très sympa » et, finalement, en voyant mes dessins il se dit « ah bah non en fait ! »

FM : Le dessin rend intéressant des trucs, ouvre des portes. Il faut s’en saisir.

Les Supers ont grandi, ils ont muri dans ce (R)évolutions. Comment avez-vous géré le bond dans le temps ?


D : C’est bien que ça se voie ! Ils ont vieilli de 4, 5 ans. Ils ont des traits un peu plus anguleux. Mais je voulais qu’on les retrouve. J’espère que c’est le cas… Ils ont toujours un peu les mêmes problématiques mais ils ont évolué, ils commencent à faire leurs choix de vie. Je pense qu’on les retrouve quand même, dans leur relation frère-sœur… Lessec, lui, n’a pas vraiment changé, parce que c’est un vieux ! Il a peut-être perdu quelques cheveux. On voulait, en faisant un saut dans le temps, non pas changer notre « train-train », mais se mettre au défi, raconter autre chose.


FM : On en avait parlé à Angoulême. On réfléchissait parce qu’on aimait bien nos personnages et ce qu’on arrivait à en faire.

D : On s’était attachés à eux, ce qui arrive très souvent, et on ne se voyait pas les lâcher dès maintenant. Même si c’est ce qui était prévu à la base.

FM : C’est parce qu’on a eu l’opportunité de le faire, parce que la série marche bien. Quand on a vu qu’on pouvait continuer on s’est demandé « que fait-on ? » Ça ne nous paraissait pas intéressant d’enchainer directement, on s’est dit qu’il fallait changer des choses. D’où cette idée de bond dans le temps, parce que leur vie change d’un coup. C’est ce qui est à la naissance du projet à dire vrai. Dès le départ, on s’est dit « il va se passer du temps, et après on voit ». Quand il se passe du temps, ça change les questionnements des uns et des autres. Par exemple, dans les relations fraternelles, qu’est-ce qui se passe quand il y en a un qui s’en va ? Moi j’étais le plus vieux donc je n’ai pas eu de problèmes…

Le bond dans le temps apporte aussi tout un aspect questionnement « politique ». Ce qui nous paraissait important c’était de ne pas être manichéen, d’essayer d’embrasser la complexité du monde. Parce que Mat et Lili font des choix qui sont assez radicalement différents, et qui vont continuer à l’être, mais ils n’ont pas de mauvaises raisons de les faire, ni l’un ni l’autre. Ça ne m’aurait pas paru intéressant de faire de ces deux personnages des égéries des gilets jaunes, par exemple. Ce qui est intéressant c’est de montrer que lorsqu’on grandi on se sépare parce qu’on évolue différemment.

D : Tous les deux ils sont un peu idéalistes dans leur domaine. On voulait traiter des questions du monde, qui est complexe. Je ne sais pas si on le rend beaucoup plus clair… Comme dit Frédéric, rien n’est simple, tout est plus nuancé. C’était ça notre fil directeur, avec une légère dystopie, un monde qui devient très sécuritaire.

FM : Tout le monde a ses raisons. Dans Sixtine c’est un peu pareil : il n’y a pas de vrais méchants. Même les pires personnages de Sixtine ont des raisons d’être comme ils sont. Là c’est pareil, les choix des politiques se font avec des raisons. Ça ne veut pas dire qu’ils ont raison de faire ces choix-là. Mais il n’y a pas de personnage qui se réveille le matin en se disant « héhéhé je vais dominer le monde ». Ça ne marche pas comme ça. Tout le monde se dépatouille comme il peut dans l’album.


D : Au niveau du dessin, mis à part le fait que j’ai fait évoluer les personnages physiquement, il n’y a pas eu de vrais changements. Je travaillais en format plus grand que sur le premier cycle. Je n’ai pas trop changé au niveau de la technique. Frédéric, tu as vu de grosses différences au niveau dessin ?

FM : Il y a un côté plus sombre. Je trouve que tes encrages sont plus noirs.

D : J’ai mis plus de noir, oui, parce que c’est plus sombre aussi !

On sent qu’il y a un tournant avec ce nouveau cycle : on passe à des thèmes plus « adultes », avec de la politique, des dérives sécuritaires, des questions de valeurs… Est-ce qu’il va y avoir un changement de public ? Ou est-ce que le lecteur grandit avec les Supers ?


D : C’est un peu l’inconnu au niveau du public. Je ne sais pas jusqu’à quel âge les enfants vont continuer de suivre. Mais l’idée ça serait de continuer à garder le jeune public et de s’adresser à eux sur des questions plus profondes. On verra… Au fil des temps on s’est aperçu que c’était une BD tout public et qu’il y a beaucoup de parents qui la lisent et qui sont vraiment pris par l’histoire. Ça m’arrive de voir des adultes l’acheter pour eux. C’est chouette de faire une BD tout public. On ne se pose pas de limites.

Le début de la série, le cycle 1 jusqu’aux tomes 2-3, peut intéresser dès 7-8 ans. Pour les tomes suivants, je dirais un petit peu plus grand, plutôt 9-10 ans. Mais le cycle 2 conviendra aussi pour les 9-10 ans, parce qu’ils vont retrouver leurs personnages. Ça va aussi intéresser une tranche d’âge supérieure, adulte. C’était aussi le défi et l’idée qu’on avait : toucher un lectorat plus large.


FM : Si un livre jeunesse est bien, il est bien pour les adultes. Point. Sauf les trucs pour les tous petits, et encore je ne suis pas sûr. Je préfère qu’on me dise qu’on n’aime pas mon bouquin plutôt que de me dire que c’est pour les enfants. Je ne fais pas un livre spécialement pour les enfants. Je ne suis pas d’accord avec le fait de dire que c’est pour les enfants, que ce soit au niveau de l’histoire ou des dessins. Il n’y a pas de raison. Il y a des livres pour les gamins de 5 ans que je trouve hyper bien. Et s’il y a quelque chose que je trouve hyper bien, il y a des chances pour qu’un enfant puisse aussi y trouver un intérêt.

J’ai été assez surpris, au départ, par la jeunesse de notre lectorat. Nos lecteurs les plus jeunes ont 8 ans. Parce qu’il y a quand même du texte dans nos albums, et à 7 ans, en CE1, ce n’est pas encore si évident la lecture. J’ai rencontré, et toi aussi Dawid, des tonnes de classe de CE2 pour l’album et ce qu’ils aiment c’est que le livre est dur. Que ce n’est pas « youpi les papillons ! » Déjà le cycle 1 est dur, psychologiquement c’est difficile, mais c’est aussi ce qui intéresse les enfants et les engage dans l’histoire. Je pense que dès 8 ans on peut lire le tome 1 du cycle 2.


J’ai l’impression qu’on a tendance à bêtifier les enfants, à se dire que c’est trop dur pour eux. Ils prennent ce qu’ils ont à prendre. Je suis presque contre la BD jeunesse ! Parce que tous les livres qu’on a lus quand on était jeunes tout le monde les lisait : Astérix, Spirou, les Tuniques bleues... Si ça sortait aujourd’hui ça serait mis en « BD jeunesse », mais ce n’est pas vrai ! Ça intéresse tout le monde. C’est ce qu’il faut faire comme livre. Si on fait des livres pour les 6-7 ans et qu’après ils passent aux livres pour les 8-9 ans puis 10-12 ans. C’est pas possible…

Je pense qu’on peut raconter des histoires compliquées aux enfants et qu’ils y prennent du plaisir. Les enfants accèdent à des questionnements compliqués et, des fois, ils ne comprennent pas tout, mais ce n’est pas grave. Peut-être qu’ils comprendront l’année d’après en relisant. C’est l’avantage de la BD : c’est quelque chose qui accompagne sur une durée longue.

Avec la coloration plus politique de cet album, quel arc vous a le plus plu à développer, celui de la société dystopique ou celui, à échelle plus individuelle, du quotidien des deux adolescents ?


D : Un peu les deux.

FM : Ce qui m’intéresse le plus c’est les sentiments des personnages. Cette situation dystopique est intéressante parce qu’elle met en mouvement des personnages dans ce contexte précis, pas que Mat et Lili. Je ne vais pas faire un exposé politique sur la sécurité vs. la liberté. Je ne fais pas un pamphlet. Ce qui m’intéresse c’est le destin des personnages.

D : J’ai la même motivation. Avant de se lancer dans ce cycle 2 on avait pas mal discuté de comment on aborderait tout ça et je suis d’accord avec Frédéric. C’est important pour moi les relations entre personnages, les sentiments… C’est ce qui les rend humains.

FM : Je fais que des histoires de famille de toute façon !

On découvre beaucoup des scènes de manifestations, de poursuites et de violences policières. Le cycle 2 se dirige vers plus de violence ?


D : Il y a de la violence mais, justement c’est ce que l’on veut montrer. Il y en a dans la société actuelle et sans doute dans les années à venir. Il y a parfois des rapports violents dans l’album mais de la bagarre pas vraiment, ce n’est pas notre ligne directrice. Il n’y a pas de méchant clairement identifié, tout le monde essaye de faire comme il peut.


FM : Il y a des scènes de brutalité : avec la manif qui dégénère. Mais il y a d’autres choses assez violentes. Le pouvoir de Lili est un pouvoir horrible, c’est intéressant de s’en servir. Elle s’en est déjà servi de manière horrible quand elle craque complètement dans le tome 3 : avec des personnages qui se tirent dessus, se cognent la tête contre le mur. Mais là elle est plus grande, il y a des enjeux différents : qu’est-ce qu’elle fait, jusqu’où va-t-elle aller ? Il y aura de grosses scènes d’action dans le tome 2 du cycle 2 mais pas de scènes de bagarre.

D : En plus il y aura encore des manifs…

FM : Les Supers n’ont pas d’adversaire à leur mesure. On le voit dans le tome 1 quand Benji casse la figure à Frank. Personne ne peut leur résister. Il y aura peut-être des moyens de le faire plus tard, on verra… Mais la « bagarre » ce n’est pas vraiment possible. On le voit avec leurs parents dans le tome 5.

Oui, il y a des scènes d’action et des scènes avec une certaine violence mais ce n’est pas les X-Men contre Magneto parce qu’il n’y a pas de Magneto, il n’y a que des gens normaux. Il a de vraies scènes d’action mais il n’y a jamais d’équivalent du super-héros contre le super-vilain, parce que les Supers ne luttent pas contre ça en fait. Ils luttent contre eux-mêmes, éventuellement, contre la société, peut-être, contre l’exploitation d’eux et de leur image. Mais ils ne luttent pas contre des gens, sauf quand c’est leurs parents. Leurs parents ont du répondant eux. C’est d’ailleurs un des enjeux pour certains personnages dans la série, c’est qu’actuellement ils ne peuvent pas répondre aux Supers, peut-être que dans l’avenir ils trouveront des moyens de le faire…

L’album oscille entre scènes d’introspection adolescentes et manifestations brutales, comment les travailler en dessin ?


D : Ça varie les plaisirs. Je ne sais pas quelles scènes je préfère dessiner. Mais j’aime bien : j’alterne les ambiances. On passe d’une émotion à une autre. J’ai toujours tendance à dire que j’ai une prédilection pour les scènes intimistes. J’aime bien quand le frère et la sœur se disputent. Ça m’a aussi fait marrer de dessiner des avions, même si je ne me verrais pas faire Buck Danny ! Ça me ferait vraiment suer. Les scènes de manif c’était amusant à faire aussi, même si je plaisante dessus. C’était moins drôle à mettre en couleurs. On fait la couleur souvent vers la fin, quand on commence à en avoir ras le bol.

On essaye à chaque fois d’aborder chaque scène en faisant le mieux possible, en s’amusant et étant le meilleur possible. J’aborde chaque scène en essayant de trouver quelque chose de nouveau, je me lance de petits défis. Ce que j’aime bien dans les scènes intimistes c’est que ce sont les scènes où on se met le plus à la place de ses personnages. C’est ce qu’on fait en BD, on fait des mimiques, on se met à leur place comme le ferait un acteur. J’ai plus de mal à m’imaginer dans un avion de chasse !

FM : Tu as quand même fait des visionnages de documentaires sur l’armée de l’air, comment sont faites les combinaisons…

D : Si je tombe sur des spécialistes de l’armée de l’air, ils vont m’allumer ! Je n’ai pas été très loin dans le détail réaliste. Ce qui était amusant, c’était de dessiner la forme de l’avion. Qu’il manque trois boulons ou je ne sais pas quoi, c’est évident, c’est le cas. Mais ça ne m’intéressait pas.

Vous parlez déjà d’un tome 2 pour ce cycle 2, à quand un cycle 3 ?


FM : Oula ! Faut déjà qu’on fasse le cycle 2 !

D : J’aurai une barbe blanche d’ici-là !

FM : C’est trop tôt pour le dire. Je pense que ça va dépendre de notre envie, de continuer avec ces personnages-là ou pas. J’ai presque écrit l’histoire des parents. Mais j’ai renoncé parce que c’est une histoire trop sombre, trop dure. Je trouve qu’elle n’est pas inintéressante mais elle est vraiment très très noire parce que, fondamentalement, c’est l’histoire d’une chute. On le voit dans le tome 5, ils ne sont pas frais les parents. Et il faut les amener jusque-là. On n’est pas dans la joie et la bonne humeur en termes d’histoire. Donc j’ai renoncé à ça et pourtant il a plein de trucs que j’aime dedans. C’était déjà très politique comme projet. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas des morceaux de cette histoire qui vont être réutilisés après…

D : Sinon on le fait après le cycle 2, en transition avec le cycle 3 !

Est-ce qu’on peut espérer le retour de Benji dans ce cycle 2 ?


FM : Quand j'ai écrit le cycle 2, que je l’ai réfléchi : j’avais complètement évacué Benji. Ça c’était au départ, maintenant je pense que c’est une erreur. Mais il n’est pas dans le premier tome du cycle 2, il ne sera pas dans le deuxième tome… Tout n’est pas écrit. Au départ ce n’était pas prévu, c’est probablement une erreur de ne pas l’avoir prévu. Parce c’est un autre destin. Ou alors on fera une série dérivée sur benji, dans l’espace !


Si vous deviez travailler sur une autre série, un autre album ensemble, de quoi parlerait-il ?


D : On a un projet de série avec des chevaux, entre autres. Mais attention pas dans le domaine de l’équitation !

FM : Mais il y aura des chevaux…

D : Je suis content je vais être obligé d’arriver à dessiner des chevaux.

FM : On a un projet qui est déjà écrit et qui va être hyper bien. Il n’y a plus qu’à faire les dessins. Ça prend place dans les temps modernes fantastiques. C’est fantastique mais pas avec des boules de feu. Bien que je n’aie rien contre les boules de feu ! Comme dans les Supers, on va suivre le destin de deux personnages dans un univers un peu dystopique, dans les temps modernes. Mais pour l’instant il n’y a pas d’images de faites. Je n’ai même pas encore envoyé les documents graphiques que je fais à Dawid.

D : On a le temps !


Dawid et Frédéric Maupomé seront présents à Quai des Bulles à Saint Malô du vendredi 29 octobre au lundi 1er novembre 2021. N’hésitez pas à venir rencontrer ces deux super auteurs !

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