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Cronos fusionne polar à l'ancienne, thriller contemporain, et histoire de serial killer, dans un cocktail qui n'est pas sans rappeler Les Rivières pourpres.

Comme dans la série Bouncer, nous y trouvons un cow-boy manchot. Cependant ici, point de dames violentes ou violées mais une intrigue policière aux relents chandleriens.

Cet album est une suite de variations sur la notion de temps, abordé par l'entremise de l'univers de l'aéroport. Un exercice d'équilibriste de grande qualité dont la simplicité et l'évidence apparente ne peuvent que nous frustrer de ne pas y avoir pensé avant.

Trente pages de pure méchanceté ?! Lewis Trondheim règle ses comptes avec la vie, les gens, les extra-terrestres... et le lecteur jubile.

Le scénario mélange mysticisme et ésotérisme, l"Aggartha et son mystérieux trésor, la couronne de Gengis Khan... il y a des méchants et des gentils. Pas mal du tout malgré une lecture trop rapide.

Bruce Wayne pense ici être la victime d'expériences extra-terrestres. Il faut l'humour décalé d'Alan Grant et la précision du trait de Norm Beyfogle pour transformer cette intrigue un peu légère en un divertissement plutôt sympa.

Adapter un des romans cultes de l'écrivain Brussolo est un pari risqué. Et pourtant les éditions du Masque s'y sont essayées. Le résultat est comme on pouvait le craindre mitigé. Malgré une ambiance noire, la BD n'atteint pas l'enfer urbain dans lequel le roman plongeait les lecteurs.

Quel lien peut-il unir une gamine, un jeune homme et un escroc ambitieux ? La violence du monde qui les entoure. Victimologie présente trois courts récits tous plus noirs et violents les uns que les autres. Derrière un graphisme qui ne paye pas de mine, mais qui reste efficace, se cache un récit dur et cynique. Des personnages profondément dérangés, des situations sans compromission, une amorce d'intrigue en béton... bref, un petit bijou de noirceur...

Autant Astérix chez les Pictes m'avait laissé une bonne impression après les derniers errements d'Uderzo, et l'espoir du retour à de bons albums d'Astérix, autant Le papyrus de César m'a déçu. Scénario poussif avec le retour de créatures fantastiques comme les Licornes .

Bref, à éviter.

Si la description de la Libye de Kadhafi contient quelques drôleries, celle de la Syrie d'Hafez el-Assad culmine dans la plus complète angoisse. Le père mène sa barque d'un pays arabe l'autre au mépris contradictoire de ses convictions intellectuelles. Un Riad Sattouf grave.

Une bonne biographie pour tous ceux qui s'intéressent à la vie du philosophe (quoique vous pourriez aussi lire La Nausée !). Elle reste cependant très classique dans sa forme : le déroulement est intégralement chronologique. Le dessin pêche aussi souvent : les couleurs ne marquent pas toujours la perspective atmosphérique, et si les visages sont tous reconnaissables, ils ne sont pas non plus particulièrement marquant.

Je viens de finir ce très bel album, je suis ravi d'avoir pu me plonger avec autant d'intensité dans l'histoire de ce grand peintre !

Un récit prenant, touchant mais surtout surprenant. Pour un premier livre, l'auteur touche à un sujet sensible qu'il traite pourtant à merveille. Sans jugement, tout en nuances, un livre dont on ne sort pas indemne, qui nous montre que la violence n'est pas si simple à expliquer